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Christopher Nolan – Critique Insomnia : Où Es-Tu Nolan ?

Christopher Nolan – Critique Insomnia : Où Es-Tu Nolan ?
Christopher Nolan – Critique Insomnia : Où Es-Tu Nolan ?

Avec la sortie de Tenet pour le 26 août prochain, continuons notre incursion chez Nolan avec Insomnia. Première collaboration avec la Warner suite au succès de Memento, le cinema ne brille malheureusement pas par boy ingéniosité…





Insomnia, remake du métrage norvégien du même nom, raconte 50’histoire de l’enquêteur Will Dormer (Al Pacino), un policier désabusé, envoyé en Alaska pour enquêter sur le meurtre d’une adolescente. Alors qu’il est proche de capturer le coupable, nommé Walter Finch (Robin Williams), il tue par mégarde son coéquipier, laissant échapper le meurtrier. Mais ce dernier a été témoin de la scène et fera chanter Will pour couvrir ses arrières. La culpabilité et les journées sans nuit d’Alaska empêcheront l’enquêteur de dormir, perdant petit à petit pied…









Insomnia a tout du cinema de commande dont fifty’embauche de Christopher Nolan a pour but de surfer sur le succès de Memento. Seul projet de sa filmographie sur lequel il n’a pas été scénariste, les producteurs ont cru sentir le potentiel du monsieur pour la réalisation de polar. Le fait est que si Nolan n’est pas derrière le scénario, il offre une œuvre bien moins inspirée.





Mais le cinéaste avait avant tout pour but avec ce projet qu’on lui ouvre les portes de la grande major et son succès commercial ainsi que critique de 50’époque lui donnera raison. Sans Insomnia, il y a fort à parier que la carrière suivante de Christopher Nolan n’aurait jamais existé, et psyche pouvons remercier le cinema pour cela. 





Un suspens rachitique





Hormis cela, pas chiliad chose à se mettre sous la dent avec ce métrage dont l’effet est presque inverse à son titre. Le déroulé de fifty’intrigue policière est on ne peut plus classique et boy récit d’une linéarité assommante. Nolan excelle dans ses histoires par leur morcellement et la gestion des révélations. Ici, hormis une scène flashback ponctuelle au sein de la narration, le récit conform une route toute tracée.





Et cela n’entraîne donc aucune surprise, les seuls retournements étant spoiliés dans le synopsis. L’identité même du tueur, mystère centrale du cinema policier, est très vite révélé, baissant d’un coup 50’intérêt de fifty’intrigue. Évidemment, ce point (déjà présent dans la version originale) a pour only de prendre à revers les codes et a amené la confrontation/coopération de Will et du meurtrier.









Insomnia, un potentiel mal exploité





Une dualité intéressante sur le papier mais qui se révèle au concluding très convenu dans ses événements. Il aide le meurtrier avant que tout se retourne contre lui et rien de plus. On retrouve la manipulation cher à Nolan mais qui n’est aucunement bien exploité dans fifty’histoire. Conséquence d’un scénario qui maîtrise mal sa gestion de 50’data et qui semble parfois oublier que nous n’avons pas à fifty’écran l’esprit des personnages. 





Par exemple, après un interrogatoire de Finch mené par Will et sa collègue Ellie (Hilary Swank), l’enquêteur complice se précipite dans l’appartement d’un simulated suspect pour y retrouver une arme que Walter a caché afin de s’innocenter. Cependant l’arme était de base détenue puis cachée par Will et à aucun moment head avons vu Finch la retrouver. Donc lorsqu’il se précipite dans fifty’appartement, nous ne comprenons pas l’enjeu et la tension de la scène. Et ce n’est qu’après coup, au détour d’une ligne de dialogue, que nous apprenons que Walter a bel bien fouillé la chambre d’hôtel de 50’enquêteur. 









Mais là où le bas blesse, c’est à travers toute la morale qui ne fonctionne pas. Le parcours et les derniers mots de Will tendent à brain dire “en tant que policier, il faut rester droit”. Cela est développé dans une sous-intrigue concernant le passé sombre (la scène flashback) du policier qui semblerait-il, aurait fait des malversations.





Cependant, boy passé est révélé dans le dernier acte du cinema, la problématique et le parcours du personnage sont donc posés et bouclés quasiment à la suite. Un background bonus par rapport à la version Norvégienne qui aurait été le bienvenue sec’il avait mieux géré. 





Norvège vs Amérique





Et à titre de comparaison, le prisme Hollywoodien se fait lourdement sentir. Là où le personnage était beaucoup summation ambigu (voir carrément malsain) dans le cinema master copy; la Warner a passé un petit coup de smooth histoire de ne pas déranger le public américain, affaiblissant un peu la dualité de l’œuvre. Mais psyche pouvons noter tout de même que le scénario de cette version reste un peu mieux construit que son homologue scandinave.





En effet, fifty’impossibilité de Will de prétexter avoir tuer par erreur boy collègue est justifié par la sous-intrigue dans laquelle il est dans le viseur de la constabulary des polices. Là où dans la version norvégienne, boy quiet avait pour seule justification le postulat du scénario. 









Nolan, pas l’homme de la state of affairs





Nolan n’est pas un réalisateur à 50’esthétique très marqué, optant addition pour des compositions de cadre réaliste. Dès lors, la thématique de l’insomnie n’est absolument pas mise en valeurs  par sa réalisation pragmatique, exception faite de deux instant ingénieux mais beaucoup trop court où il joue avec des différences brutales de netteté au sein d’un même design pour signifier fifty’impossibilité du personnage à se concentrer. La photographie se contente du stricte minimum pour mettre en scène ce ciel polaire constamment de jour, ne jouant jamais sur la surexposition.





Lorsqu’on voit la manière dont Midsommar a parfaitement mis en icon quelques années addition tard les journées sans fin, on constate qu’Insomnia est passé à côté d’un gros potentiel visuel. A vrai dire, au sein même de l’histoire fifty’insomnie de Will n’offre pas vraiment de ressort scénaristique. Elle est juste là pour permettre à Pacino de jouer une moue exténuée. La musique n’est pas non addition là pour rattraper le tout, puisqu’elle est quasiment absente et effacée. 









On se rend vite compte qu’avec un tel concept, Nolan n’était pas le réalisateur idéal pour le projet. Un cinéaste au fashion beaucoup summation sensorielle et moins terre à terre aurait été approprié pour embrasser complètement les possibilités cinématographiques de 50’insomnie.





Pas catastrophique non plus





Tous les défauts et maladresses étant exposés, le celluloid se regarde sans pour réel déplaisir, de par son postulat tout de même accrocheur et par son casting charismatique. Voir Robin Williams prendre le contre-pied de ses rôles habituels est toujours un plaisir tandis que boy alchimie avec Al Pacino irradie 50’écran. Et si Nolan ne sublime jamais de office sa réalisation, fifty’efficacité qu’on lui connaît permet de maintenir 50’attending du spectateur.





Nous retiendrons donc d’Insomnia un celluloid trop classique sans pour autant être désagréable mais passant clairement à côté de tout boy potentiel. Au sein de la filmographie de Christopher Nolan, le métrage dénote par l’absence de ses gimmicks donnant tout le sel de boy cinéma.  Il est une œuvre de commande impersonnelle qui aura au moins eu le mérite d’ouvrir les portes d’Hollywood à boy réalisateur. Et  de gagner la confiance des producteurs pour des projets suivant bien summation ambitieux, qui bousculeront 50’industrie du blockbuster…





Insomnia est actuellement disponible en Bluray/Dvd et Vod.








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